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Mégenrer c’est quoi, quels en sont les dangers, pourquoi l'arrêter ?

de lecture

Le lexique LGBT peut être parfois très riche et très dense. Pour honorer la diversité, cette communauté d’amour ne cesse de créer des termes pour pointer des problèmes clef ou des manquements dans notre société binaire et parfois arriérée. Les transgenres et personnes neutres sont souvent discriminées et non respectées dans leur identité de genre. Pour comprendre ce qu’est le mégenrage, comment celui-ci cible ses victimes et quels en sont les dangers ; voici un article rapide pour être conscient des discriminations LGBT présentent dans le monde d’aujourd’hui.

Qu’est ce que le mégenrage ?

La définition du mégenrage

Pour commencer, il est important de définir de manière claire et rapide ce qu’est le mégenrage, car ce terme peut être inconnu pour certains membres de la communauté LGBT et de certains alliés héteros et cis. Cependant il est primordial pour chacun de cultiver son langage LGBT, tout cela pour éduquer son entourage ou cultiver la différence avec amour. En apprenant des termes LGBT, nous avons beaucoup à apprendre sur ce qui fait écho ou alors ce qui est différent de nous.

Mégenrer autrui c’est une action discriminatoire visant à assigner à une personne un genre qui ne correspond pas à l’identité de genre de cette personne. Étroitement lié avec l'enbyphobie, cette discrimination peut être involontaire ou volontaire, si l’auteur de celle-ci est transphobe.

Ainsi mégenrer, c’est “mal”genrer la personne en face de nous, on peut lui dire “elle” à la place de “il” ou même l’a genré alors qu’elle n’a aucun genre. Il est bien évidement préférable, avant de rencontrer une personne, dans notre société, de réaliser un tour des pronoms quand on rencontre une tiers personne. Cette simple action va permettre aux échanges d'être plus fluide et de tout simplement montrer à autrui qu'on le respecte dans son identité de genre.

Les formes les plus communes de mégenrage

Sans le savoir vous avez peut-être dans l’ignorance procédé à un mégenrage d’autrui. De manière plus habituelle et régulière, mégenrer autrui se réalise à travers le langage verbal.

Nombreuses sont les personnes qui ont fait l’amalgame, peut être involontaire entre corps et identité de genre. Ainsi l’une des formes les plus courantes de mégenrage sont l’utilisations de pronoms binaire pour une personne non binaire ou transgenre. L'usage du "il" ou "elle" est donc à proscrire. L’une des plus importante et douloureuse forme de mégenrage, c’est l’esprit public genré, qui ne respecte pas ceux qui sortent de ce système binaire. Les formulations madame, monsieur sont également une manière de mégenrer autrui.

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Mégenrer quelqu’un, ou est le danger ?

En tant que personne cis, et binaire, il peut parfois être compliqué de saisir pourquoi mégenrer quelqu’un peut s’avérer dangereux. Or, cette discrimination subit par de nombreuses personnes au quotidien peut être vécue comme un enfer. En effet, tout comme une dysphorie de genre, voici un article qui parle de son sens et ses dangers. Le mégenrage peut être un déclencheur de souffrance psychique profonde pour un individu neutre ou en trans identité. En effet, ne pas respecter l’identité de genre de quelqu'un, c’est nier sa propre existence et lui dire qu'il ne sera jamais libre d’être comme il est dans une société binaire.

Ce comportement discriminatoire est d’une extrême violence pour les personnes non binaires, car ce comportement insinue qu'elles n'ont pas le droit au respect de leur identité.

Ainsi mégenrer autrui peut créer chez autrui des vrais problématiques mentales, ce qui peut induire sur des mutilations corporelles, de la dépression, de l’isolement social et encore des comportements suicidaires.

Quelles sont les victimes de cette discrimination transphobe ?

Comme le titre l’indique, mégenrer quelqu’un c’est réaliser une discrimination transphobe. En effet, que cette action soit volontaire ou involontaire, on nie l’identité de genre d’un individu. Les personnes victimes de cet affront sont les personnes dites non-binaires. C'est-à-dire soit transsexuelles, soit agenres, soit neutres. Ce sont toutes ces personnes qui sont hors du schéma binaire: féminin, masculin ou qui sont en transition pour être reconnu comme tel. Pour comprendre la problématique de ces personnes, en tant que cis, il est primordial d’intégrer le fait que le corps ne fait pas le genre.

non binaire victimes mégenrage

La lutte contre cette discrimination genrée

Mal genré autrui est une action qui se réalise principalement par le verbal. La non-connaissance de ce type de dicrimination est certe un problème. Il est donc primordial de manifester et de donner de la visibilité aux non-binaires. Mais le cœur du problème réside également dans la langue et dans la société française extrêmement genrée et binaire. Contrairement à la langue anglaise, le français est une langue qui est complètement axée sur la notion de genre : féminin ou masculin. Le point en parle très bien à travers cet article.

pays genré

Ainsi il faut féliciter la création de termes visant à protéger l’identité de genre, tels que la création des pronoms neutre “yiel” "oy" etc. Tout en encourageant la réinterprétation de la langue via l’émergence de l’écriture inclusive.

En résumé, que vous soyez cis ou membre de la communauté LGBT, il est primordial de prendre conscience de l’importance du langage dans la qualification de genre d’autrui. Comprendre que le corps ne fait pas le genre est un raisonnement qui se doit systématique, il suffit après de s'approprier un langage non-genré pour ne blesser personne dans son identité. Converser de ses souffrances avec vos paires cis ou LGBT est primordial pour donner de la visibilité à cette discrimination source de nombreuses douleurs sociales et personnelles. S’il vous arrive de mégenrer une personne de manière non-intentionnelle, veuillez vous excuser, cela sera ressenti comme une marque de respect du côté de la personne non-binaire.


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